Posons nos besaces à Sélingué
Coup de projecteur sur une destination, idyllique encore une fois !...
C'est à 150km de Bamako, 2h d'une route toute en goudron,
et c'est le lac de Sélingué !
La première pierre fut posée en 1976. Mis en eau en 82, c'est un lac de barrage hydroélectrique de 41 000 hectares sur le Sankarani, un affluent du Niger...
Vous vous retrouverez alors dans un environnement totalement différent de ce que j'ai pu voir du Mali jusqu'à présent : proche de la frontière guinéenne, non loin de celle de la Côte d'Ivoire, c'est une étendue d'eau à perte de vue (qui comble l'espace d'un instant l'absence de mer tellement regrettée ici)... dans une végétation luxuriante !
Mais avant de prendre le vélo (la meilleure façon de découvrir le coin) et de décaler à travers la brousse, posez vos affaires...
Bon, si vous cherchez du grand standing, allez au Woloni en toute bordure du lac, de l'autre côté de la digue... cases climatisées, bon resto sur pilotis, piscine, il y a même tv et pédalos ! Bref, tout le confort et plus encore.
Si vous n'y logez pas, vous pourrez toujours venir y manger et boire un coup pour vous reposer les gambettes !
Sinon, doit s'ouvrir d'ici 2 ou 3 semaines le Donsow : c'est un ancien campement dont le patron a passé l'arme à gauche et qui vient tout juste d'être repris et refait de font en comble. Ça sera moins cher que le woloni, un peu moins de cachet aussi (il n'est pas au bord du fleuve), mais tout aussi climatisé, avec piscine et géré par un jeune sympa comme tout et fraichement débarqué de Genève (mais alors fraichement fraichement : il est au Mali depuis 2 semaines et foule de ses premiers pas les latérites africaines !).
Mais pour ma part, et sans aucune hésitation, je vous conseillerai le campement Yaala : 5 cases toutes simples mais tout confort, situées dans la concession de Fanta Camara et gérées par Khaled.
Vraiment rien à dire, sinon que c'est l'accueil malien par excellence : le plus simple et le plus chaleureux qu'on puisse imaginer ! Idéal pour un petit week-end loin, très loin du rythme bamakois...
Alors pour l'heure, profitez du moment, du paysage, des gens, rafraichissez-vous les idées et peaufinez votre bambara : demain on décanille à vélo !