Dans les rues de Saint-Louis...
Le pont traversé,
nous voici à Saint Louis !
Je serais bien incapable de l'expliquer, mais Saint Louis (Ndar en wolof), c'est vraiment une île à atmosphère !
Il faut y venir pour flâner dans les rues, longer le fleuve Sénégal en arpentant les quais, s'arrêter boire un coup sur un trottoir et discuter avec les gars du coin...
Il faut y venir pour prendre son temps !
On y croise alors à coup sûr le fantôme de Mermoz et ses potes de l'aéropostale (je vous conseil pour ça le très bel hôtel de la poste : entièrement dédié à Mermoz et St Ex, on sent leur présence par toute une collection de photos, d'articles de presse et d'un tas de détails disposés un peu partout ! Mermoz y dormait chaque fois qu'il était à St Louis, chambre 219 précisément. J'avais la 220 ! C'est cher, mais allez y passer 1 nuit !).
Le flot de monde doit faire peur, mais ça doit sacrément valoir le coup de s'y rendre au moment du festival de Jazz !
C'est peut-être mon seul regret à St Louis : Avec un ptit groupe jazzy sur les quais, ça aurait été le paradis ! Mais niet, pas un big band, pas même au bar Marco Jazz...
Et puis il ne vous aura pas échappé que se balader dans les rues de Saint Louis, c'est traîner ses guêtres dans un vrai musée d'architecture coloniale ! Non, je n'aurais d'ailleurs pas dû écrire ce mot puisque c'est précisément ça qui fait le charme de la ville : elle n'a justement pas encore été transformée en musée.
Elle respire la vie !
Pour la petite explication, Saint Louis est la toute première ville fondée par les Européens en Afrique de l'Ouest.
C'était par des marins dieppois, c'était en 1659 et c'était alors que le roi de France s'appelait... Saint Louis !
Elle devint la capitale de la colonie française d'Afrique de l'Ouest jusqu'en 1902 (après quoi les pouvoirs furent transférés à Dakar).
Une vraie déambulation donc, dans une ville chargée d'histoire avec un grand et un petit h...
entre des bâtiments décrépis tout juste comme il faut.
Alors oui, sans appel et sans doute oui :
Saint Louis a bien les charmes qu'on lui prête !